Projection de portfolios
Sélection 2020
Les territoires de l’attente
Que se passe t-il quand rien ne se passe ?
Quand le temps se suspend, et le présent s’absente ?
La série prend le contre pied de la fébrilité urbaine, caractérisée par l’agitation et l’intranquillité permanentes en pointant ces moments particuliers où les corps se figent et les esprits s’évadent.
Elle montre ici des individus immobiles dans une expectative indéfinie, énigmatique et questionne cet état d’attente, contemplation sans rien faire, cet « hors du temps » qui est aujourd’hui menacé.
L’attente est un temps de suspension, de doute, mais c’est aussi le temps de la concentration et de la création.
« Indépendamment de ce qui arrive ou n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique » (André Breton).
Influencé par la peinture d’Edward Hopper, la photographie américaine des années 50 -60 (Saul Leiter, Fred Herzog, Ernst Haas), le coloriste Harry Gruyaert, j’ai choisi la photographie de rue.
L’espace public est devenu mon territoire.Mon travail photographique s’inscrit dans un jeu entre couleur, lumière et graphisme à la recherche d’ambiances où s’invite l’imaginaire du spectateur.
Depuis 2015 je développe une recherche sur le thème de l’attente, ainsi qu’un travail d’errance photographique dans la péninsule ibérique, «Le voyage andalou».
Bibliographie
- La série « Les territoires de l’attente » a été publiée dans le web magazine L’œil de la photographie.