Édition 2018

16 novembre au 02 décembre

INVITÉ D'HONNEUR

BERNARD PLOSSU

Marcheur infatigable et insaisissable, Bernard Plossu parcourt le monde depuis plus de cinquante ans. Si Le voyage mexicain reste un marqueur essentiel dans son œuvre, sa maturité photographique éclate au début des années 80 dans l’Ouest américain. Épris de liberté, il y retrouve la beauté minérale des grands espaces.

INVITES EN EXPOSITIONS SATELLITES

AURÉLIEN FONTANET

L’Amazonie fout le camp, dénonce avec colère René Fuerst dans ses mémoires d’un ethnologue engagé. Le photographe Aurélien Fontanet poursuit le militantisme de son aîné. Il ne cède pas à la facilité d’idéaliser les peuples autochtones en les enfermant dans une mythologie visuelle du « bon sauvage », même si son travail n’est pas dénué de nostalgie. Cinquante ans après, il retourne chez les Xikrin pour confronter les images qu’avait réalisées René Fuerst avec la réalité actuelle. Sur l’une des photographies, Akruanture nous regarde …

FRÉDÉRIC LECLOUX

Venu au Népal pour la première fois en 1994, voyageur muni d’un appareil photographique, j’ignorais la distance que derrière cet outil j’installais d’avec l’autre. Je l’ai mesurée quelques années plus tard. La suite n’a été qu’une tentative constamment renouvelée de la résorber. Tentative dont ces Épiphanies du Quotidien sont la trace. Nées dans les failles de l’écriture documentaire, elles s’en sont affranchies, inventant sur sa frontière avec la poésie une écriture propre …

ORSA

Des silhouettes se découpent et surgissent de noirs profonds à la Caravage, désincarnées. La lumière n’a accroché que les coules de ces moines que l’on pourrait confondre avec des fantômes tant ils ont des allures d’apparitions. Les corps ont disparu, fondus dans l’obscurité de la chapelle où ils avancent les uns derrières les autres à l’heure de l’office. Le flouté des bords du capuchon et des manches renforce cette sensation d’évanescence …

MICHAEL BUNEL

Depuis plusieurs mois l’afflux de migrants et de réfugiés fuyant les conflits, les dictatures ou encore des conditions de vie et économiques difficiles est incessant. Bravant des milliers de kilomètres, c’est l’Eldorado européen qui les attire. Par mers et terres, c’est dans l’illégalité qu’ils doivent franchir chaque frontière qui les rapprochera de leur but. De la Syrie jusqu’à la jungle de calais, des centaines d’ombres remplies d’espoir marchent vers un mirage invisible. Sous la pluie, dans le froid, la boue, en famille ou seul, le but est le même, fuir pour une vie meilleure, ailleurs…

RODIA BAYGINOT ET PHILIPPE ORDIONI

Comment décrire le processus créatif, ce précipité d’intuitions, de références et de sens, ce bouillon d’éveils ? C’est une chambre obscure où concepts et mots se bousculent en délires plus ou moins fiévreux, quand des liens se déplacent, marcottent et spiralent à travers un écran déformant. Les visages se mêlent aux graphismes d’un décor mouvant ponctué de mots écrits sur des lignes textiles ; des mots qui racontent et suggèrent, et finalement jaillissent, enserrant littéralement les protagonistes, comme dépassés par leur univers.

JUSTINE ET FÉLIX

À l’occasion d’un voyage aux États-Unis pour la réalisation d’un film documentaire, Justine et Félix ont élaboré en parallèle un récit photographique. Inversant leur médium de prédilection, Justine, réalisatrice, capte ses premières impressions de cet immense territoire à l’aide d’un appareil photographique argentique en noir et blanc. Félix, quant à lui photographe, utilise un caméscope mini DV afin d’enregistrer sans interruption les images de la route américaine. Il en extrait par la suite des captures d’écran comme preuve photographique. …

PHILIPPE SÉCLIER

Décembre 2007. C’est la fin d’un voyage, commencé deux ans auparavant, sur les traces du livre de Robert Frank : « Les Américains ». Un livre de 83 photographies, prises en 1955 et 1956, à travers les États-Unis. Le regard d’un jeune homme d’origine suisse, émigré à New York après la guerre… Ce film documentaire reconstitue l’histoire de ce livre devenu mythique. Il confronte deux voyages, sur le même parcours, celui de Robert Frank et celui de Philippe Séclier, seulement séparés par le temps.
Programme
Malgré le choix des organisateurs de faire de Présence(s) Photographie 2018, une année de transition plus allégée avant le changement de date. Nous avons assisté à de nombreux temps forts :
La leçon de photographie de Bernard PLOSSU

Bernard PLOSSU aime passionnément la photographie, les voyages et les rencontres.
Il partagera cette passion autour d’une table ronde avec Philippe SÉCLIER, Henri KARMAN et Laurie HURWITZ, directrice des expositions à la Maison Européenne de la Photographie.

Conservatoire de musique
Salle Le Tintamarre

Vernissage

JUSTINE ET FÉLIX
GOING HOME
Vernissage en présence des artistes

Galerie Jean-Louis AMICE

Signature

Séances de dédicace
Bernard PLOSSU
Frédéric LECLOUX

Nouvelle Librairie Baume

Projection

Philippe SÉCLIER
UN VOYAGE AMÉRICAIN
Le film sera suivi d’un débat avec le réalisateur, en présence de Bernard PLOSSU.
Philippe SÉCLIER témoignera de son aventure à travers ce voyage mythique qui marquera à jamais l’histoire de la photographie.

Conservatoire de musique
Salle Le Tintamarre

Déambulation

Aurélien FONTANET
DJORE OU LA VIE DES HOMMES-OISEAUX
Déambulation en présence du photographe

Jardin public de Montélimar

Vernissage

Aurélien FONTANET
DJORE OU LA VIE DES HOMMES-OISEAUX

Hôtel du parc

Vernissage

En partenariat avec « Les rencontres des Cinémas d’Europe ».
Michaël BUNEL
CROIRE DANS LE 9.3
AU BOUT DE VOS REVES
En présence du photographe, suivi d’une visite commentée à 16h00

Château d’Aubenas

Rencontre avec le public

Michaël BUNEL racontera son travail de photojournaliste, et échangera avec le public.
Pour mémoire, Michaël avait présenté en 2016 un film dans le cadre des sélections : La Marche, un reportage effectué à la frontière austro hongroise.
Cette rencontre est suivie d’un repas.

Restaurant LA NAP’ MONDE

Déambulation

En présence de Frédéric LECLOUX
NÉPAL
ÉPIPHANIES DU QUOTIDIEN

Meysse : 15:00
Rochemaure : 16:00
Le Teil : 17:00

La photographie, un prétexte pour répondre à la route

Projet et table ronde
Frédéric LECLOUX évoquera son rapport à l’ailleurs, l’intimité créée avec le Népal et la façon dont cette intimité influence la façon de photographier l’autre.

Cinéma Le Regain

Vernissage

Frédéric LECLOUX
NÉPAL
ÉPIPHANIES DU QUOTIDIEN
Le vernissage sera suivi d’un repas.

Le Bistro Regain

Apérophoto - Le livre de photographie

Présence(s) Photographie invite Emilie BERNARD
La photographie est, dès son origine, liée à l’idée de multiplication et de diffusion de l’image.
A travers quelques pièces représentatives de la bibliothèque du musée Nicéphore Nièpce, Emilie BERNARD, spécialiste du livre photographique, tisse le fil d’une histoire de la photographie et de l’édition, depuis le geste inaugural de Nicéphore Niépce jusqu’aux «Américains» de Robert FRANK

  • Il s’agit, à partir de pièces représentatives de la bibliothèque du musée Nicéphore Niépce, de présenter les problématiques de reproduction du livre de photographie, et sa puissance illustrative.
  • Comment s’élabore un livre dont le point de départ est un ensemble de photographies ?
  • Comment se pense la construction du récit, l’organisation et la composition du livre ?
  • Quelle forme concrétise l’approche du photographe du sujet évoqué ?
  • La réception de cet objet (prise en main, approche de lecture…) est-elle envisagée lors de son élaboration ?

Autant de sujet qui pourront être abordés lors du débat et des discussions qui suivront.

Avec la participation de Frédéric LECLOUX.
En savoir plus sur le musée NIEPCE et sa formidable collection…

Apéritif offert, suivi d’un repas.

 

Restaurant Le Printemps

Rencontre avec PIERRE-FRANÇOIS MOREAU

À la fin du mois d’août 1937, le reporter de guerre Robert Capa débarque à New York après une traversée de l’Atlantique en paquebot. Il a 23 ans, il est déjà veuf : un mois plus tôt, sa compagne photographe Gerda Taro a été tuée lors de la guerre d’Espagne à Brunete, près de Madrid, alors qu’il se trouvait à Paris.

Ce séjour est l’occasion pour Capa de s’extraire de son désespoir et de mener à bien un projet de livre. Un album à la mémoire de Gerda, intitulé Death in the Making, pour évoquer en images les douze derniers mois qu’ils ont passés en Espagne à couvrir la Guerre civile.

Après Gerda, livre sur la naissance d’un livre, roman où se mêle histoire et fiction, recrée le tourbillon de ces six semaines à New York, lors desquelles remontent les souvenirs de cette année 1936-1937, ses violences, ses déchirements qui bouleversèrent aussi bien le couple Taro-Capa que l’Europe entière.
C’est sans doute la découverte de ce livre qui a donné à Pierre-François MOREAU l’idée de ce roman, Après Gerda, dans lequel il se glisse dans la peau de Robert CAPA et raconte l’aventure photographique, politique et amoureuse d’un couple de légende. Lorsqu’ils se rencontrent à Paris en 1934, le jeune Hongrois Endre Erno Friedmann, alias Robert CAPA, a 21 ans et Gerta Pohorylle, alias Gerda TARO, en a 24.

Nouvelle Librairie Baume

Vernissage

ORSA
Mémoires éternelles
Vernissage en présence de l’artiste

Abbaye Notre-Dame d’Aiguebelle

Rencontre avec le public

Rodia Bayginot est plasticienne, Philippe Ordioni, photographe. Leur collaboration devait être anecdotique, elle dure depuis douze ans.
Ce court métrage montre l’évolution de la place de chacun.e dans un duo qui se réinvente à chaque fois, comme un voyage créatif fait de rencontres, de surprises et de moments de grâce.
Le film sera suivi d’une discussion avec le public. Une rencontre rare entre sujets et artistes.
Suivi à 17h00 par le vernissage de l’exposition

Musée Arnaud Soubeyran