Casablanca not the movie
Sur les berges du Rhône
Ouvert 7jours/7 – 24/24
Déambulation : samedi 25 novembre – Meysse 15:30 – Rochemaure 16:15 – Le Teil 17:00
Vernissage : samedi 25 novembre à 17:45
Cinéma Le Regain
3, montée du château
07400 Le Teil
04 75 49 28 21
Studio l’œil écoute
Lundi à vendredi : 14:00 – 18:00
Samedi et dimanche : 14:00 – 19:00
Sauf pendant les vernissages des autres expositions
Vernissage : Samedi 25 novembre à 10:00
2, montée du bouton d’or
26200 Montélimar
04 75 51 94 05
http://www.oeil-ecoute.com/
Table ronde
La jeune photographie d’ici et d’ailleurs, avec Marcos AVILA FORERO (Colombie), Aleksey MYAKISHEV (Russie), Dina OGONOVA (Géorgie) et YORIYAS (Maroc).
Nougats Arnaud Soubeyran – samedi 18 novembre à 17:30
En La plupart des étrangers ont vu le film Casablanca. En fait, le film a été filmé dans un studio de Hollywood. Casablanca est la plus grande ville du Maroc, avec une diversité culturelle où l’urbanisation transforme l’environnement. Orient et Occident, tradition et modernité, communauté et individualisme créent des moments de contraste et de fusion, Certains de ces instants de vie se produisent chaque jour, d’autres sont le fruit d’un hasard unique. « À travers une photo, nous pouvons voir, savourer, réfléchir, comprendre et porter plus d’attention à une scène que nous n’aurions probablement pas remarqué si celle-ci n’avait pas été capturée. » Casablanca Not the Movie, c’est un projet à long terme commencé en 2014, et conçu comme un témoignage à propos des moments uniques afin de donner une vision proche et personnelle de la vie de rue Casablancais de la perspective d’un marocain qui y est né, qui y a grandi et qui y vit toujours.
YASSINE ALAOUI ISMAILI, alias YORIYAS, est un photographe et chorégraphe installé à Casablanca.
À 5 ans, YORIYAS s’adonne au jeu d’échecs, ce qui le mène à tomber amoureux des mathématiques. À l’âge de 16 ans, l’influence de hiphop lui avait complètement changé. Il est devenu breakdancer a créé Lhiba kingzoo qui devient l’un des meilleurs groupes de danse. Pendant ses voyages à travers le monde pour des compétitions, des créations de danse, il se découvre une passion pour la photographie. L’alliance de son héritage nord-africain, les jeux échecs et de son amour pour la danse lui a donné un regard personnel qu’il exprime par la photographie.
Son travail a été publiés à National Geographic, FIFA, NY Times, 6Mois, Stern, The guardian. Il a exposé ses œuvres dans Street photography festival San Francisco, Universal exposition Milan, Mediterranean photography festival France, PhotoIreland festival, citons aussi son livre photo présenté à OffPrint festival in Photo London.
Revue de presse :
Geopolis, un magazine de France Info :
Casablanca, intime et insolite, vue par le jeune photographe Yoriyas
Par Laurent Filippi | Publié le 04/12/2017 à 14H01 A+A-Print
Casablanca, intime et insolite, vue par le jeune photographe Yoriyas
Par Laurent Filippi | Publié le 04/12/2017 à 14H01 A+A-Print
Dans le cadre du 5e festival Présence(s) photographie qui s’est tenu jusqu’au 3 décembre 2017 à Montélimar, Yassine Alaoui Ismaili, alias Yoriyas, a présenté «Casablanca not the movie». Commencé en 2014, ce témoignage de la vie quotidienne dans sa ville natale est visible jusqu’au 31 décembre 2017 au studio «L’œil écoute» à Montélimar, et en extérieur sur les berges du Rhône.
La renommée de Yoriyas, 32 ans, a largement dépassé les frontières du Maroc et de l’Europe où de nombreuses villes comme Paris, Londres, Hambourg ou Dublin ont déjà exposé son travail. En 2016, il a fait partie des finalistes du concours LensCulture Street Photography Awards à San Francisco. Et en 2017, il a été sélectionné parmi 3.000 candidats comme l’un des photographes de l’année, par la prestigieuse revue New York Times Review.
Il a reçu plusieurs récompenses dont le premier prix des Nuits photographiques d’Essaouira dans la catégorie Photographes marocains.
«Yassine Alaoui fait partie de cette « street génération » qui s’inspire de ce qui l’entoure pour produire des clichés pleins de caractères. Pour lui, tout a commencé en parcourant différents pays en tant que danseur et chorégraphe – sa première passion – lorsqu’il se baladait appareil photo à la main et qu’il capturait des souvenirs comme n’importe quel touriste», explique le web-magazine indépendant Lioumness, consacré à la création contemporaine au Maroc et dans le monde arabe.
«Les étrangers pensent que Casablanca ressemble à ce qu’on leur a montré dans le film. Or, cette ville est vraiment différente du portrait qu’on dresse d’elle dans cette œuvre. Je voulais que les gens découvrent Casablanca comme les Marocains la vivent. J’ai cherché à immortaliser des scènes particulières que personne n’aurait remarquées si elles n’étaient pas photographiées», raconte le photographe au HuffPost Maroc.
«Je suis passé de la photographie dans la rue à la photographie de rue. (…) Cette série permet d’exposer une vision personnelle de la « street life » marocaine ; un point de vue d’un Marocain étant né, ayant grandi et vivant toujours dans ce pays», ajoute-t-il.