Édition 2022

04 au 19 juin

L’équipe de Présence(s) Photographie se réjouit de vivre cette édition 2022 à vos côtés : photographes, public, partenaires et sponsors, habitants d’Ardèche et de Drôme et de partout ailleurs… Nous sommes animés par l’envie de vous donner à voir le monde à travers le regard sensible des artistes photographes, pour garder le cap à travers les vents tourmentés, pour s’ouvrir à l’ailleurs, pour vivre des rencontres inoubliables, et aussi et tout simplement pour être ensemble. La programmation de cette quinzaine vous embarquera dans un voyage autour de notre planète pour y observer un monde en transformation : Se marier en Haïti, grandir en Mongolie, vivre en Inde, survivre au Bangladesh, saluer la mémoire des vestiges marins en Patagonie, comprendre le travail des hommes du feu en Corse, saisir l’insaisissable en Afrique Subsaharienne ou au Japon, s’interroger sur l’industrialisation à l’abandon dans le sud de la France, voir Marseille autrement, regarder les conséquences du tourisme en Egypte, aborder la problématique de l’accès à l’eau potable en Afrique, être artiste sous contraintes en Iran ou en Mauritanie, et bien d’autres sujets encore…. Nous consacrons aussi un moment particulier autour de la photographie alternative, celle qui utilise des techniques et des procédés anciens. Cinq photographes présenteront leurs recherches et découvertes à la Galerie Le Quai.

10 expositions en plein air, 14 expositions en intérieur

MONTÉLIMAR, centre ville - Espace d'art Chabrillan

FRANÇOISE NUÑEZ

Françoise Nuñez aimait la photographie et le voyage. C’était son credo et elle ne s’en est jamais départie. Discrète, mais chaleureuse, exigeante, mais toujours à l’écoute, elle a vécu cette double passion en osmose avec Bernard Plossu et leurs deux enfants, Joaquim et Manuela. Poursuivant inlassablement son chemin personnel, tracé depuis l’Espagne, la terre de ses ancêtres, jusqu’aux confins de l’Inde, son pays de cœur, bardée de son Nikkormat et de son 50 mm, elle s’est nourrie de rencontres pour mieux appréhender le monde. Pour se l’approprier aussi, avec douceur et volupté, vitalité et sensibilité. Partir vers l’ailleurs, pour Françoise Nuñez, était une évidence. En voici la preuve avec cette exposition en forme d’hommage qu’elle mérite tant.
Philippe Séclier – Commissaire de l’exposition
Rochemaure, Meysse, Cruas - Expositions en plein air​

PIERROT MEN

« Je vis et je travaille à Madagascar depuis toujours et chacune de mes photos est une déclaration d’amour pour mon pays et son peuple. Mon père est arrivé de Chine dans les années 1920, fuyant le conflit sino-japonais. Il aurait voulu que je devienne, comme lui, commerçant…
J’ai d’abord été peintre, je l’ai été pendant vingt-trois ans. Je pratiquais la photographie comme modèle pour mes peintures. Sur les conseils d’une amie qui trouvait les photos de mes peintures plus belles que mes peintures elles-mêmes, j’ai délaissé la peinture pour la photographie tout en conservant, je l’espère, un peu mon œil de peintre quand je prends une photo. L’on fait parfois des rencontres qui changent tout…

Cela fait maintenant 40 ans que je photographie et à travers mes photographies, j’essaie de transmettre bien des choses… »

Pierrot Men

Montélimar, jardin public - Expositions en plein air​

VALÉRIE BAERISWYL

Dans les médias, Haïti apparaît généralement sur fond de catastrophes naturelles, de misère et de violence : l’angle du mariage adopté par Valérie Baeriswyl met en avant un désir d’amour et de célébrations qui brille dans l’obscurité. Pendant cinq ans, elle parcourt ce pays pauvre des Caraïbes en bateau, à moto, en camion et même à dos d’âne. Elle photographie toutes sortes de mariages : des petites cérémonies modestes dans un bidonville ou à la campagne, des célébrations de classe moyenne dans une salle des fêtes locale, jusqu’aux grandes soirées fastueuses dans les belles villas de la capitale. Elle découvre que les mariages offrent un formidable aperçu des traditions du pays, de l’américanisation de la culture haïtienne, de l’immense fracture sociale et de la résilience des habitants. Ce reportage a reçu la bourse « Yannis Behrakis Photojournalism Grants » de Reuters en 2019
Montélimar, Galerie LE QUAI - La photographie alternative

MARIE BIENAIMÉ

J’ai commencé à photographier petite, avec des jetables. Puis, à la mort de mon père j’ai voulu utiliser son vieux reflex, accompagnée d’une cellule à main. J’ai ainsi découvert l’exigence et le bonheur de la prise de vues et du travail de laboratoire. Au départ, la photographie m’amenait à capter les instants de rien qui font le tout. Intuitivement, j’ai découvert son sens plus profond. En 2009 j’ai décidé d’y consacrer mon quotidien. Désormais ma pratique est l’alliance de plusieurs facteurs techniques et discursifs, construisant une recherche narrative. Mon travail est tourné vers l’humain, et je tente de partager mes questionnements ou mes émotions, transmettre ce qui me traverse. Je m’applique à créer un lien entre le fond et la forme de mon propos, qui sont à mon sens totalement indissociables. Mon travail : https://www.mariebienaime.fr/artiste-photographe
Montélimar, Musée Arnaud SOUBEYRAN

LUCIE BRESSY

J’aime témoigner d’instants de vie, de grâce, d’équilibre, et du temps qui passe. Cette quête me mène, appareil photo en main depuis plusieurs années vers des paysages d’une austérité rugueuse, dont les habitants à la langue souvent inconnue semblent faire partie depuis toujours. Habitants dont je tente de capturer le quotidien au travers de moments partagés. Certains de ces moments me ramènent à des impressions d’enfance, de solitude heureuse et de cohérence familiale. Ces images sont un écho à mes valeurs. En tant que personne, femme ou mère. Puissent-elles vous questionner sur notre place dans un monde à l’évolution galopante. www.lucieetsespixels.fr
Montélimar, Librairie CHANT LIBRE

MARIE CALMES

Marseillaise de naissance, et citadine pendant plus de 36 ans, je m’installe dans les Alpes de Haute Provence à Forcalquier en 2008. Depuis plus de 30 ans, je travaille en argentique avec différents outils, amphibien, sténopé, lomo, hasselblad. Au quotidien, avec une  »spontanéité photographique », j’ai développé une démarche photographique empirique et fusionnelle avec chacun de mes appareils.  Je me suis construit un univers particulier, dans la variété de ce que je croisais, de ce qui m’animait, de mes humeurs et de mes interrogations du moment. Refuge ou quête identitaire, cette partie de mon travail est indéniablement introspective et m’amène naturellement, avec le son et la vidéo, à interroger, l’intimité des autres et la question du lien. De cette volonté de construire un autre regard sur le monde, à travers le filtre de l’argentique, se prolonge, avec le son et la vidéo, un besoin latent, d’en explorer les fragments d’un réel plus social. Aujourd’hui, je navigue entre différentes activités : ce travail d’auteur-photographe, des expos, des réalisations photo-sonores, quelques résidences, des projets artistiques, ateliers autour de l’image, interventions dans divers établissements (scolaires, ehpad, maisons d’enfants, associations…), de la commande, parfois du reportage photo, vidéos, teasers et films, pour associations et particuliers, occasionnellement entreprises ou institutions, et des cours photo pour le plaisir de transmettre…
Montélimar, Galerie LE QUAI - La photographie alternative

PATRICE DION

Engagé très jeune dans la photographie – artiste indépendant depuis les Beaux-Arts – j’ai développé avec constance et confiance mon univers onirique, tout en m’engageant avec des acteurs de la culture. Lauréat de différents festivals photographiques, d’une bourse AIC de la DRAC, et afin d’enrichir mon champ d’expression, j’ai pratiqué de multiples formations en procédés anciens. Soucieux du fond et de la forme et adossé à un moteur central qui est l’humain et son paysage, j’interroge le réel et la valeur du regard que l’on pose sur les choses dignes d’estime. Aventurier du sensible, je parcours notre écorce… Mon travail est parfois présent sous diverses publications magazines papiers et sur internet. Un projet éditorial sur la série PAN, auprès des Editions Light Motiv, verra le jour en juin de cette année. https://dionp.fr/
PRIX DES LYCÉENS 2021 // Montélimar, Lycée Alain BORNE - Exposition en plein air

JEAN FROMENT

Jean Froment est l’auteur de plusieurs films et séries documentaires pour la chaîne ARTE. La série de 5 films intitulée La Corse, Beauté sauvage diffusée en mai 2013 sur cette même chaîne franco-allemande montre son intérêt singulier pour les espaces ruraux et naturels dont il s’attache à capter la beauté furtive dans un monde en pleine mutation, et fait de sa rencontre avec la Corse, paysage-territoire, un lieu de recherches où il s’établit. Depuis ses premiers films, il s’interroge sur l’occupation du territoire par les hommes. En Corse, son film Les Flammes du Paradis pose la question de l’abandon des zones rurales au profit du littoral avec pour corollaire une île désormais combustible à 80%. Outre divers prix institutionnels, Jean Froment a reçu en 1998 le Grand Prix du Festival du Pastoralisme pour La Saison du Silence et, en octobre 2021, le Grand Prix du Festival du Pastoralisme et des Grandes Espaces ainsi que le Prix du Public pour son film La Part du Rêve.
Le Teil, La caravane-Monde

GÉRALDINE LAY

Géraldine Lay vit et travaille à Arles. Diplômée de l’École nationale de la Photographie en 1997, elle est éditrice pour la photographie aux éditions Actes Sud. Elle utilise la photographie de manière singulière pour illustrer sa façon sensible d’appréhender le monde : elle s’immerge dans le réel pour lui donner le souffle d’une fiction, lors de résidences mais le plus souvent librement. Elle expose régulièrement en solo à la galerie Le Réverbère à Lyon, depuis 2005, mais également dans des festivals comme les Rencontres d’Arles, Paris Photo ou encore Pingyao, en Chine. Quatre monographies ont été éditées. Une cinquième sur son travail au Japon est en cours de préparation aux éditions Poursuite, ainsi qu’une exposition à la galerie Le Réverbère, avec le soutien du CNAP et de la galerie Le Réverbère, pendant la Biennale de Lyon, en septembre.
Meysse, La Fabrique de l'Image - Exposition en plein air​

MAGDA & ANDRÉA

Magda et Andrea, duo de photographes franco-italien, vivent et travaillent au Moyen-Orient de 2008 à 2018. Leur approche photographique interroge les représentations du Moyen-Orient dans le contexte de la mondialisation, et montre ses effets sur les économies, les sociétés et les territoires. Leur première série Palestinian Dream révélait les transformations de la Palestine et les illusions d’un développement économique libéral. Leurs travaux sont publiés dans la presse Française et internationale (Courrier International, Géo, 6 mois, Libération, La vie, Internazionale, Newsweek Japan …) et sont exposés en festival de photographie et musées (Maison Européenne de la photographie, Mois de la photo à Paris, ImageSingulières, Fotografia Bogotà…) Dans la série Sinaï Park, iels racontent les effets du tourisme de masse sur les côte de la mer rouge. Depuis 2018, Andrea enseigne la photographie à Catane (Sicile) et Magda est basée dans la Drôme, et continue d’explorer les représentations des réalités humaines et paysagères en croisant la forme documentaire à la mise en scène à travers l’image fixe, l’image en mouvement et le son.
Montélimar, Galerie LE QUAI - La photographie alternative

CATHERINE MARCOGLIESE

Artiste plasticienne d’origine Canadienne, Catherine Marcogliese a fait sa formation en peinture et histoire de l’art à l’Université Concordia à Montréal. Dès son arrivée en France en 1988, elle a commencé à intégrer des objets trouvés et des images photographiques dans ses peintures, en jouant sur la représentation du réel. Aujourd’hui elle travaille la photographie directement. Cependant, en conservant les aspects picturaux de la peinture, elle travaille les images afin de pousser la photographie plus loin qu’une représentation purement narrative. Dans son approche, la photo numérique permet à l’artiste de manipuler l’image pour créer une réalité plus abstraite et personnelle, en soulignant les éléments plastiques de l’image, tels que la forme et la couleur, ou la planéité du support et de l’espace. Le paysage et l’environnement, naturel ou construit, sont les thèmes principaux que l’artiste traite dans son travail. Fondamentale dans son traitement du sujet de la nature, est la notion que notre regard vers elle n’est ni direct, ni libre des influences de nos vies modernes. En conséquence, elle photographie, par exemple, le paysage à partir d’une voiture en mouvement : l’image devient floue donnant une « impression » du paysage distordu par la vitesse. Elle présente ces regards fugaces sur notre environnement, avec des éléments naturels encadrés par des structures artificielles comme des tunnels, des rues, des bâtiments, des panneaux. Il s’agit donc du paysage vu dans un contexte urbain contemporain. https://fr.marcogliese.org/
Montélimar, Galerie LE QUAI - La photographie alternative

ANTHONY MOREL

Après une formation en arts plastiques à l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (DNSEP en 2005), j’ai travaillé plusieurs années pour des plasticiens et des centres d’art en tant qu’assistant, régisseur et photographe. En 2012, à la naissance de ma fille, j’ai décidé de me consacrer davantage à ma pratique personnelle et me suis réorienté vers l’enseignement. J’ai obtenu un master en recherche arts plastiques en 2013 et un CAPES d’arts plastiques en 2014. Depuis, je partage ma vie professionnelle entre transmission et pratique artistique. Depuis quelques années, j’interviens aussi auprès d’étudiant, associations pour proposer des actions (workshop, conférences liés aux spécificités de ma pratique photographique.
Je diffuse mon travail en France et à l’international dans le cadre d’expositions personnelles, collectives et festivals. J’ai été lauréat des Regards Croisés du festival PHOT’AIX en 2017 à Aix- en-Provence, j’ai participé à la biennale internationale de Zheng Zhou en Chine (China International Photography Art Festival) en 2018. Mon travail a dernièrement fait l’objet de publications dans les belles revues Halogénure N°07 ainsi que dans BOP Photo Analogies #05.
Mon travail est aussi représenté par la Galerie Parallax (Aix-en-Provence).

Montélimar, Galerie LE QUAI - La photographie alternative

CHRISTIAN PONCET

Christian Poncet pratique la photographie depuis l’âge de 18 ans. Depuis ses débuts, la « Street photography » reste sa pratique privilégiée – L’espace urbain et l’agitation des villes sont ses principales sources d’inspiration et son terrain de jeux favori – même si, en parallèle, l’utilisation du sténopé qu’il découvre il y a plus de 20 ans, l’amène à explorer d’autres techniques et à aborder une photographie plus contemplative, moins compulsive. Il participe à de nombreuses expositions collectives ou personnelles : Paris, Lyon, Genève, Annecy, Clermont-Ferrand, Douarnenez… Ses photographies figurent dans la collection d’institutions telles que l’Artothèque d’Annecy et de Grenoble ou encore, le Musée-château d’Annecy.
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Dieulefit, Galerie CRAFT espace

ROBERT RAMSER

J’ai découvert la photographie au début des années soixante-dix dans le cadre des premières Rencontres d’Arles. Autodidacte en photographie, je me suis formé à travers des contacts avec des artistes de renom, notamment le photographe américain Charles Harbutt (président de Magnum dans les années soixante-dix) qui m’a beaucoup influencé. Je suis membre-photographe de l’Association Focale à Nyon (Suisse). Capter ce qui va disparaître, le préserver peut-être de l’effacement, montrer des hommes en interaction avec les lieux dans lesquels ils vivent, tels sont les thèmes récurrents de mes projets qui questionnent le monde globalisé. https://www.robertramserphotography.com/
Montélimar, Conservatoire musique et théâtre - Exposition en plein air

SANDRA REINFLET

Lorsqu’il lui faut décliner une profession, Sandra Reinflet hasarde : « inventeuse d’histoires vraies ». Cette voyageuse utiliser la photographie et le texte pour mettre en scène le réel, partant du principe que tout est fiction dès lors que l’on choisit un cadre. Elle a publié quatre livres, a reçu le Prix Roger Pic 2020 de la SCAM pour sa série VoiE.X, artistes sous contraintes et le Prix coup de cœur de la Bourse du Talent Reportage pour « Qui a tué Jacques Prévert ? » (2014). De Port Moresby à Saint -Denis, elle réalise de nombreuses actions culturelles pour amplifier la voix de ceux que l’on entend peu. www.sandrareinflet.com
Le Teil, La caravane-Monde

ALAIN SAUVAN

Montélimar, Galerie AMICE

ISABELLE SERRO

Photographe reporter basée en France, Isabelle SERRO s’appuie sur des années d’expériences sur des sites géographiques dits sensibles à travers le monde. C’est le plus souvent hors de sa zone de confort qu’elle trouve la profondeur de son travail avec une vision humaniste. Ses travaux sont publiés dans les médias nationaux et internationaux. Après avoir reçu plusieurs prix et récompenses en France et à l’étranger, c’est en mars 2016 qu’elle reçoit le Grand Prix Leica dans la catégorie Humaniste avec un travail sur les Peshmergas et son reportage sur les femmes réfugiées est primé par l’agence française des photographes professionnels. Depuis 2018, elle travaille principalement sur le continent africain sur les problématiques environnementales et sociétales et leurs conséquences sur les populations.

Montélimar, Galerie AMICE

ALEXANDRE VIGOT

Alexandre Vigot développe depuis plusieurs années une approche personnelle, sensible et poétique de la photographie. Il a suivi différents workshop et masterclass en photogra-phie, qui lui ont permis de trouver son écriture.
Né en 1980, il passe son enfance dans les montagnes du massif central. Il débute en 2015 l’écriture d’une histoire photographique sur cette période : Je ne me souviens pas de mon enfance, qui donnera lieu à un livre.
Alexandre réalise des missions régulières en Afrique, pour des programmes d’aide ali-mentaire de différentes ONG. Sous le masque sacré raconte son histoire avec l’Afrique. Un livre est sorti aux éditions Arnaud Bizalion en mai 2021.
De retour en Auvergne, Il travaille aujourd’hui sur un projet photographique autour de la forêt et ouvre une galerie d’art à la Chaise-Dieu.

PRIX DU PUBLIC 2021 // Montélimar, jardin public - Exposition en plein air​

PHILIPPE ZAMORA

Philippe Zamora est un photographe, vidéaste français et un voyageur compulsif. Le reportage photo, le documentaire et la connexion avec un large éventail de personnes d’horizons différents sont ce le me motive. Il aime être immergé dans des situations et photographier les gens au plus près avec un style peut-être intrusif et parfois violent, sûrement influencé par sa première carrière de musicien rock. En 2017, sa série Tokyo Ghosts a été choisie et mise en lumière par La Maison Européenne de la Photographie, musée de référence de la photographie à Paris.
Montélimar, médiathèque - Exposition satellite

BRUNO PALISSON

La série « Le Geste du Saunier » est un hommage au métier de Saunier, l’exploitant des marais salants, reliant l’Homme, la Terre et la Mer. L’homme dans un profond respect du sol tire naturellement et avec patience le fruit de son travail, avec le même geste, depuis le XIVème siècle. Ce sont les moines Bénédictins qui ont créé au VIIème siècle les marais salants. Parallèlement je voulais montrer aussi, « une image positive » que lorsque la terre est travaillée, redessinée par l’homme en faisant corps dans un profond respect avec ses véritables origines, qu’il peut la renouveler sur elle-même sans destruction, pour nous proposer un nouveau paysage brut, primaire, savant, viable, pérenne et très esthétique. Une beauté immuable et préservée du VIIème siècle à nos jours. Avec patience et volonté nous savons donc bien faire…
D’où cette approche d’une photo très dessinée, découpée, graphique (donc le carré) et composée de miroirs et de reflets, comme les marais le sont partant de l’idée qu’une œuvre vous renvoie ce que vous souhaitez y trouver ou ce que vous êtes et donc là une image esthétique, positive et d’avenir par un exemple du travail de la Terre inchangé depuis le VIIème siècle. Enfin, je ne voulais surtout pas montrer un homme, mais nous tous à partir, d’un geste intemporel (d’où le N&B), d’un métier, dans un paysage de culture d’un graphisme contemporain et pourtant datant des Bénédictins.

Ancône, La chapelle, maison du patrimoine - Exposition satellite

CÉLINE DOMAS & LAURENT GAYTE

Bout de monde
S’approprier un territoire en fonction de son histoire
Équilibre de l’homme et de l’environnement
Dépouillement du lieu, mise à nu de l’Être.
Quand le chaos des éléments vient résonner avec la profondeur des âmes
Commence alors l’écriture d’un récit
Tous les sens en éveil
Dans une quête absolue de liberté physique et émotionnelle.
Des entrailles de la terre surgira alors la naissance de l’Être.
La photographie comme témoin d’un chemin parcouru.

Montélimar, Office de tourisme - Exposition satellite

MAXIME CROZET

Kurdewarî, pays des Kurdes
Niché dans les montagnes entre l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Turquie, le Kurdistan reste un territoire mythique, sans frontières reconnues, et les Kurdes une nation sans état. Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de « Kurdistan » : l’Iran avec sa « province du Kurdistan » et l’Irak avec sa région autonome du Kurdistan. En sillonnant les routes de cette contrée montagneuse et de hauts plateaux d’Asie de l’Ouest, je suis allé à la rencontre du peuple des frontières, à la croisée des mondes turc, persan et arabe. Et au destin à la fois héroïque et tragique. Instantanés de voyage dans un pays qui n’existe pas.

17 photographes sélectionnés pour les projections

Bruno MANUEL

Tout doit disparaître

Nous vivons dans une société en pleine transformation qui laisse derrière elle de nombreuses victimes ; trop vieilles, trop faibles, trop simples, trop immobiles, trop différentes. Parmi elles, se trouvent de nombreux petits commerces qui animaient nos villes et villages. Derrière chacune de ces fermetures il y a un, voire plusieurs drames humains, une perte de transmission. Je propose donc de « convoquer » des personnes décédées en les associant à ces commerces disparus qui étaient si nombreux du temps de leur vivant. L’une des photos montre un magasin couvert d’annonces de réductions diverses et du fameux « Tout doit disparaître » qui donne son titre à la série.

Bruno MANUEL

Tout doit disparaître

Jean-christophe PLAT

Jean-Christophe Plat
TSIGANES L’âme voyageuse

David SIODOS

davidsiodos_4-W1080

Sauvage

Nuno ROQUE

ROQUE_Nuno_Self-Reflections (6)-W1080

Self-Reflections

Ernesto TIMOR

timor_ernesto_quelquechose-7-MD-W1080

Quelque chose suit son cours

Alain LICARI

LICARI_ALAIN_Promesses de l'eau#1-W1080

Les promesses de l’eau

Yves LE GALL

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Visibles-Invisibles

Eymeric LAURENT-GASCOIN

Laurent-GascoinEymeric_02-W1080

Sans remise de peine

Gilles JUHEL
Gilles JUHEL-Réfugiés-3-W1080
Réfugiés
Arnaud GAERTNER
Arnaud_Gaertner_aumilieudenullepart6-W1080
Au milieu de nulle part
Jérôme GORIN
Jérome Gorin
Les Saints Martiens
Moland FENGKOV
Fengkov_Moland_confinementjourX_06-W1080
Confinement Jour X
Michel DAUMERGUE
Daumergue_Michel_Echelle et limite 01-W1080
L’échelle et la limite
Éric COURTET
Eric Courtet
Apparent(é)s
Xavier BOURDEREAU
Xavier Bourdereau
Sans Rendez Vous
Emanuela CHERCHI
Emanuela_Cherchi_Nyctalopie_007-W1080
Nyctalopie
SOUHAYL A
SOUHAYL A
Walking Paris With Love