Édition 2022
04 au 19 juin
10 expositions en plein air, 14 expositions en intérieur
FRANÇOISE NUÑEZ
Philippe Séclier – Commissaire de l’exposition
PIERROT MEN
« Je vis et je travaille à Madagascar depuis toujours et chacune de mes photos est une déclaration d’amour pour mon pays et son peuple. Mon père est arrivé de Chine dans les années 1920, fuyant le conflit sino-japonais. Il aurait voulu que je devienne, comme lui, commerçant…
J’ai d’abord été peintre, je l’ai été pendant vingt-trois ans. Je pratiquais la photographie comme modèle pour mes peintures. Sur les conseils d’une amie qui trouvait les photos de mes peintures plus belles que mes peintures elles-mêmes, j’ai délaissé la peinture pour la photographie tout en conservant, je l’espère, un peu mon œil de peintre quand je prends une photo. L’on fait parfois des rencontres qui changent tout…
Cela fait maintenant 40 ans que je photographie et à travers mes photographies, j’essaie de transmettre bien des choses… »
Pierrot Men
VALÉRIE BAERISWYL
MARIE BIENAIMÉ
LUCIE BRESSY
MARIE CALMES
PATRICE DION
JEAN FROMENT
GÉRALDINE LAY
MAGDA & ANDRÉA
CATHERINE MARCOGLIESE
ANTHONY MOREL
Après une formation en arts plastiques à l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (DNSEP en 2005), j’ai travaillé plusieurs années pour des plasticiens et des centres d’art en tant qu’assistant, régisseur et photographe. En 2012, à la naissance de ma fille, j’ai décidé de me consacrer davantage à ma pratique personnelle et me suis réorienté vers l’enseignement. J’ai obtenu un master en recherche arts plastiques en 2013 et un CAPES d’arts plastiques en 2014. Depuis, je partage ma vie professionnelle entre transmission et pratique artistique. Depuis quelques années, j’interviens aussi auprès d’étudiant, associations pour proposer des actions (workshop, conférences liés aux spécificités de ma pratique photographique.
Je diffuse mon travail en France et à l’international dans le cadre d’expositions personnelles, collectives et festivals. J’ai été lauréat des Regards Croisés du festival PHOT’AIX en 2017 à Aix- en-Provence, j’ai participé à la biennale internationale de Zheng Zhou en Chine (China International Photography Art Festival) en 2018. Mon travail a dernièrement fait l’objet de publications dans les belles revues Halogénure N°07 ainsi que dans BOP Photo Analogies #05.
Mon travail est aussi représenté par la Galerie Parallax (Aix-en-Provence).
CHRISTIAN PONCET
Home Full Screen
ROBERT RAMSER
SANDRA REINFLET
ALAIN SAUVAN
ISABELLE SERRO
Photographe reporter basée en France, Isabelle SERRO s’appuie sur des années d’expériences sur des sites géographiques dits sensibles à travers le monde. C’est le plus souvent hors de sa zone de confort qu’elle trouve la profondeur de son travail avec une vision humaniste. Ses travaux sont publiés dans les médias nationaux et internationaux. Après avoir reçu plusieurs prix et récompenses en France et à l’étranger, c’est en mars 2016 qu’elle reçoit le Grand Prix Leica dans la catégorie Humaniste avec un travail sur les Peshmergas et son reportage sur les femmes réfugiées est primé par l’agence française des photographes professionnels. Depuis 2018, elle travaille principalement sur le continent africain sur les problématiques environnementales et sociétales et leurs conséquences sur les populations.
ALEXANDRE VIGOT
Alexandre Vigot développe depuis plusieurs années une approche personnelle, sensible et poétique de la photographie. Il a suivi différents workshop et masterclass en photogra-phie, qui lui ont permis de trouver son écriture.
Né en 1980, il passe son enfance dans les montagnes du massif central. Il débute en 2015 l’écriture d’une histoire photographique sur cette période : Je ne me souviens pas de mon enfance, qui donnera lieu à un livre.
Alexandre réalise des missions régulières en Afrique, pour des programmes d’aide ali-mentaire de différentes ONG. Sous le masque sacré raconte son histoire avec l’Afrique. Un livre est sorti aux éditions Arnaud Bizalion en mai 2021.
De retour en Auvergne, Il travaille aujourd’hui sur un projet photographique autour de la forêt et ouvre une galerie d’art à la Chaise-Dieu.
PHILIPPE ZAMORA
BRUNO PALISSON
La série « Le Geste du Saunier » est un hommage au métier de Saunier, l’exploitant des marais salants, reliant l’Homme, la Terre et la Mer. L’homme dans un profond respect du sol tire naturellement et avec patience le fruit de son travail, avec le même geste, depuis le XIVème siècle. Ce sont les moines Bénédictins qui ont créé au VIIème siècle les marais salants. Parallèlement je voulais montrer aussi, « une image positive » que lorsque la terre est travaillée, redessinée par l’homme en faisant corps dans un profond respect avec ses véritables origines, qu’il peut la renouveler sur elle-même sans destruction, pour nous proposer un nouveau paysage brut, primaire, savant, viable, pérenne et très esthétique. Une beauté immuable et préservée du VIIème siècle à nos jours. Avec patience et volonté nous savons donc bien faire…
D’où cette approche d’une photo très dessinée, découpée, graphique (donc le carré) et composée de miroirs et de reflets, comme les marais le sont partant de l’idée qu’une œuvre vous renvoie ce que vous souhaitez y trouver ou ce que vous êtes et donc là une image esthétique, positive et d’avenir par un exemple du travail de la Terre inchangé depuis le VIIème siècle. Enfin, je ne voulais surtout pas montrer un homme, mais nous tous à partir, d’un geste intemporel (d’où le N&B), d’un métier, dans un paysage de culture d’un graphisme contemporain et pourtant datant des Bénédictins.
CÉLINE DOMAS & LAURENT GAYTE
Bout de monde
S’approprier un territoire en fonction de son histoire
Équilibre de l’homme et de l’environnement
Dépouillement du lieu, mise à nu de l’Être.
Quand le chaos des éléments vient résonner avec la profondeur des âmes
Commence alors l’écriture d’un récit
Tous les sens en éveil
Dans une quête absolue de liberté physique et émotionnelle.
Des entrailles de la terre surgira alors la naissance de l’Être.
La photographie comme témoin d’un chemin parcouru.
MAXIME CROZET
Niché dans les montagnes entre l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Turquie, le Kurdistan reste un territoire mythique, sans frontières reconnues, et les Kurdes une nation sans état. Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de « Kurdistan » : l’Iran avec sa « province du Kurdistan » et l’Irak avec sa région autonome du Kurdistan. En sillonnant les routes de cette contrée montagneuse et de hauts plateaux d’Asie de l’Ouest, je suis allé à la rencontre du peuple des frontières, à la croisée des mondes turc, persan et arabe. Et au destin à la fois héroïque et tragique. Instantanés de voyage dans un pays qui n’existe pas.
17 photographes sélectionnés pour les projections
Lauréats pour les projections
Bruno MANUEL
Tout doit disparaître
Bruno MANUEL
Tout doit disparaître
Jean-christophe PLAT
David SIODOS
Sauvage
Nuno ROQUE
Self-Reflections
Ernesto TIMOR
Quelque chose suit son cours
Alain LICARI
Les promesses de l’eau
Yves LE GALL
Visibles-Invisibles
Eymeric LAURENT-GASCOIN
Sans remise de peine